HAINAUT BELGIUM BINCHE KARNAVAL
http://www.rtbf.be/video/detail_carnaval-de-binche?id=1899961
Les Soumonces
Dimanche-Gras
C’est ce jour que commence la dernière phase de la longue période où le folklore prend le pas sur la vie professionnelle des habitants va rythmer le pouls de la cité aux remparts durant trois jours de fêtes intenses. Le premier jour, dès le soleil levant les premiers tambours se font entendre, aux alentours des neuf heures du matin, de petits groupes se forment, de maison en maison, au son du tambour qui joue ou de la viole, excepté dans la société des Paysans où la musique est déjà présente. Ces groupes déambulent à travers la ville des les heures matinales travestis qui avaient été gardés secrets jusqu'à ce jour et préparés de longue date.Lundi-Gras
Le Lundi-Gras est "le jour de la jeunesse". vers 10h00 les jeunes vont danser au son de la "viole". Ces violes sont en fait des orgues de Barbarie Auparavant, elles étaient fabriquées hors de la Ville mais depuis quelques années, un artisan binchois, Jocelyn Lebon a décidé d'en construireLes bandes de jeunes, bras-dessus, bras-dessous, glissent au son aigrelet de la viole portée et actionnée par " el maniqueu ". L'ambiance bat son plein Les fanfares locales tambours et des cuivres suivent et aussitôt la viole arrêtée,elles se mettent à jouer les couples dansent à même le pavé. dans les cafés c’est des " batailles de confetti "
SITE DU CARNAVAL DE BINCHE ICI
Mardi-Gras
Très tôt le matin, les maisons s'allument et l'effervescence commence. vit au rythme des tambours, de la musique et du pas cadencé Dès trois heures du matin, les bourreurs font leurs tournées, de maison en maison, de Gille en Gille, pour contribuer à la naissance du roi du jour avec des gestes traditionnels, le bourreur prend la paille, la froisse pour en faire des torquettes.
Celles-ci, placées minutieusement sous la blouse formeront la structure des deux bosses. Tout un petit monde s'affaire autour du personnage bourre pour en faire une bosse dans le dos tandis que l'épouse, l'amie ou la mère prépare l'habillage, met le mouchoir de cou (ou foulard de cou) qui protégera le Gille des coupures de la grosse collerette sur les épaules, puis la barrette, ce bonnet blanc, sur la tête qu'elle entourera du mouchoir de cou plié avec précaution et noué dans les règles de l'art.
1 Motifs 4 Apertintaille ceinture 5 Chapeau plumes autruche 2 Ramon 6 sabots et chaussons 3 Panier osier orange
Blouse, le pantalon
éléments du costume sont constitués de toile de jute sur laquelle on a Cousu différents motifs ainsi que des bandes de feutrine noire, rouge et jaune motifs (200 environs) : 20 lions héraldiques, des étoiles, des couronnes et des blasons aux couleurs nationales belges . couronne des armoiries du Hainaut, des étoiles, …. Les extrémités de la blouse et du pantalon sont constituées de plusieurs mètres de ruban 150 à 200 mètres plissé la blouse du Gille a subit de nombreuses modifications principalement au 19è siècle.L'apertintaille
le plus ancien éléments du costume du gille Il ya aussi dautres sonnailles mystérieuses. On termine par la mise en place du grelot sur le plastron de la blouse. Autre élément archaïque du costume du Gille,ce «grelot de poitrine», emprunté au harnachement des chevaux comme, d'ailleurs, l'apertintaille. Il est placé sur la bosse de devant, contre le plastron.
L'apertintaille, quant à lui, est composé d'une bande de toile de lin renfermant une bourre
A l'extérieur, la toile; large de 10 à 15 cm, est garnie de brins de laine rouge et jaune. A cette "ceinture" sont attachées de 6 à 9 sonnettes ou clochettes en bronze à fort alliage de cuivre. Les premiers apertintailles connus, au dix-neuvième siècle, comportaient des grelots ou, alternativement, une clochette et un grelot. Les clochettes sont de taille et de poids variables, les plus grosses se trouvant au centre de l'apertintaille et les plus petites aux extrémités.
Elles produisent des sons plus ou moins graves. Le poids de l’ensemble est de deux kilos. Il servira de ceinture au gille.
L'apertintaille d'avant 1940 comportait une part importante de cuir et de peau; sa confection était du ressort du bourrelier spécialisé dans la fabrication Le poids de l'apertintaille varie entre 2 et 3 kg. L'apertintaille est porté durant les soumonces en batterie ainsi que le mardi gras.
Les chaussons
Ils sont faits de laine blanche parfois en coton et sans couture pour ne pas blesser le pied. Certains Gilles se frictionnent la plante des pieds de talc ou de candelle (chandelle grasse) avant d'enfiler les chaussons afin de mieux supporter les sabots.
Les Sabot
Il est creusé soit dans du peuplier ou le saule, Sur la partie avant du sabot se colle ou se cloue le"renon" de rubans plissés on a une talonnette en forme de demi-cercle et la bride, simple de cuir rectangulaire et dentelé Jadis fabriqués par des sabotiers locaux, les sabots actuels sont fabriqués dans les Ardennes
Le chapeau
La plume - d'une hauteur totale de 1m50 – est constituée avec 3 plumes d'autruche de 50 cm. A Celle-ci vient s'ajouter une douzaine de petites plumes qui étofferont tout l'ensemble. Le chapeau se constitue de 8 à 12 grandes plumes réalisées à l'aide de 240 à 290 petites.
Le frisage à la main de chaque grande plume au moyen d'un petit couteau donne le panache et la Majesté caractéristiques du chapeau du Gille.
Le poids du chapeau est d'approximativement 3 kg. Le tout est monté sur l'armature métallique recouverte de biais blanc sortant de la « buse » ou « Forme » confectionnée en carton enveloppé de toile collée à la colle forte pour donner la rigueur Nécessaire à ce support
Le chapeau est maintenu par une jugulaire en cuir blanc et posé sur la barrette, elle-même serrée par un mouchoir de cou passant sous le menton.
Le chapeau a également subit de nombreux changements depuis l'existence du Carnaval. forme et sa taille a également évolué. D'une hauteur approximative de 50 cm vers 1830, il est passé actuellement à environ 90 cm.
Enfin, Il est réalisé en plumes d'autruche. Sauf au début, l fait de plumes de coq . Les plumes d'autruche constituent un des apports au costume par les bourgeois du 19è siècle qui, en pleine prospérité,
Le masque
Jusqu'au début du XXème siècle, le Gille restait masqué pendant la plus grande partie de la journée.
De nos jours, le masque est porté durant la matinée jusqu’à la réception à l'Hôtel de Ville.
L’administration communale de Binche en a déposé le modèle, au mois d'octobre 1985, auprès du Bureau Bénélux des Marques à la Haye et en a l'exclusivité. Le modèle est maintenant protégé: il ne peut être copié, commercialisé et porté ailleurs qu'à Binche. Ce dépôt de marque est renouvelable tous les dix ans et indéfiniment. Le masque de Gille ne peut être vendu qu'aux Gilles de Binche qui le portent le Mardi-gras matin.
Le ramon
Jadis véritable balai de rue, il était lancé à la tête de quiconque au Carnaval .
Le domestique du Gille allait le récupérer en faisant une pirouette au nez de la victime.
Au fil des temps, la tête de balai s'est réduite en un ramon constitué de brindilles de saule soigneusement assemblées
De nos jours, le Gille lance son ramon au passant qu'il désire saluer et le portera le uniquement le mardi gras au matin car l'après-midi, se sera le panier d'osier tressé rempli d'oranges sanguines.
Lorsque dans la nuit on viendra chercher de maison en maison chaque Gilles celui-ci offrira le verre de champagne, le premier de sa journée (tradition bourgeoise provenant du siècle passé).par la suite on continuera au champagne.
Tous droits réservés par Eliseo Oliveras
Pour devenir un membre actif dans une société de gilles, on doit :
1° Etre un homme.
2° Etre Belge.
3° Etre BINCHOIS.
La charte
Le carnaval de Binche est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO depuis 2003. En Europe, il demeure, à l’heure actuelle, un patrimoine vivant exceptionnel, un événement populaire, humain et social hors du commun. Cette manifestation folklorique complexe, issue d’une longue tradition orale, constitue un véritable rite qui donne le sentiment aux participants d’être uniques.
http://www.tambourdegille.be/intro.htm
Jean-Michel Reghem jimich source |
Le lundi gras matin, les rues de Binche résonnent au son aigrelet des violes. Le dimanche gras avant
midi déjà, dans certaines sociétés, le ramassage s'effectue au rythme de la « manique » .
Auparavant, la viole rythmait aussi tous les moments importants de la vie : Sainte-Cécile, ducasses,
L'introduction de cet instrument dans le folklore binchois remonte à la fin du XIXème siècle. Il fut
importé à Binche vers les années 1880-1890 par des familles flamandes. Il s'agit en fait de l'orgue de Barbarie, espèce d'orgue .
Dans le patois local, le joueur de viole est appelé « maniqueu » ouencore, plus couramment, " dj'weû d'viole ". pesant entre 30 et 35 kg, voire parfois 40 kg.
La majorité des violes étaient construites en Allemagne (Harmonipan Frati et Berlin), en France (Gavioli à Paris) et en Belgique dans les régions de Grammont, Herstal et Binche.
Après les deux guerres mondiales, les violes virent leur nombre diminuer jusqu'à ne plus en compter que quelques-unes . due la disparition des grandes fabriques allemandes détruites .
Ensuite, les tambours firent leur apparition le dimanche gras au matin alors qu'auparavant ils n'entraient enjeu qu'après 13 heures.
Depuis une vingtaine d'années, un artisan binchois, Josselin Lebon, refabrique des violes.
Il s'agit de violes de même modèle que les anciennes un peu moins large en 1978 lorsqu'il inaugura sa première viole. Depuis, la société " Les Pierrots " renouait avec la tradition et quatre violes fabriquées par Josselin.
Ce sont aussi ces violes qui, le lundi gras au matin depuis plusieurs années, entraînent les Jeunesses de la ville et les farandoles de jeunes et de moins jeunes à travers les rues de la Cité du Gille.
Ensuite, les tambours firent leur apparition le dimanche gras au matin alors qu'auparavant ils n'entraient enjeu qu'après 13 heures.
Depuis une vingtaine d'années, un artisan binchois, Josselin Lebon, refabrique des violes.
Il s'agit de violes de même modèle que les anciennes un peu moins large en 1978 lorsqu'il inaugura sa première viole. Depuis, la société " Les Pierrots " renouait avec la tradition et quatre violes fabriquées par Josselin.
Ce sont aussi ces violes qui, le lundi gras au matin depuis plusieurs années, entraînent les Jeunesses de la ville et les farandoles de jeunes et de moins jeunes à travers les rues de la Cité du Gille.
Airs de gilles et fantaisies au tambour grâce à ces "notes"
12 = 2 frappes sèches serrées: baguette droite, puis baguette gauche fla = frappe simultanée des deux baguettesRa = roulement court (0,5 s)
Rrrrr = roulement long (1 s) 1234 = 4 frappes sèches serrées : baguette droite, baguette gauche, baguette droite, puis baguette gauche.
Festive. Alas, Lent is here!
ReplyDeleteROG, ABC Wednesday
Bonjour Louisette!
ReplyDeleteJe suis très heureux que vous avez visité mon blog.
Merci pour vos beaux commentaires.
Je me réjouis de votre blog.
Avec grand plaisir je l'ai mis à "Mes favoris" blogs.
J'envoie pozdrowinia.
Lucia
Merci de votre gentille visite Louisette
ReplyDeleteQuel magnifique spectacle ,merci de nous l'avoir partagé
Très bon week-end
Bonjour Louisette j'aime cet article bien documenté,
ReplyDeletedétaillé et plein de couleurs et descriptions de cette jolie fête
bravo pour la classification de l'Unesco, cela permet d'avoir une protection supplementaire pour ces traditions
j'avais fait la connaissance des Gilles grace à Mousse dont je suis le blog, elle m'avait dit on a les "Gilles" quand j'avais montré les Caretos (nord du Portugal)
ils ont aussi des clochettes et ils clochètent les filles en remuant contre eles!
il y a une certaine ressemblance si tu veux jeter un coup d'oeil!:
http://www.youtube.com/watch?v=Fv7AH3i-3gU
http://www.youtube.com/watch?v=oYU_AyBKwE8
bisous Louisette
Angie
Merci pour ton passage qui me permet de decouvrir ton espace !!
ReplyDeleteun moment que je voies des photos sans conneitre l'histoire ,merci du partage
bon dimanche
Superbe ton article sur les gilles , Louisette .
ReplyDeleteHeureuse d'avoir des nouvelles de mon pays.
Que de jolies créas...
Merci pour ton com si gentil.
bises de Bretagne.